Au travers de son ouvrage « L’usage du monde », Bouvier marque son empreinte dans l’univers des grands voyageurs. On lui connait tous cette célèbre citation, intemporelle et si pleine de sens : « Certains pensent qu’ils vont faire un voyage, mais c’est le voyage qui vous fait, ou vous défait ». Cet ascète du voyage a inspiré et inspire encore tant de générations.
VOYAGEUR, IL EN A FAIT SON METIER
L’audacieux. Le chanceux.
Le voyage, cette initiation qui vous façonne, cette route qui vous traîne et vous polit comme un galet au bord de l’océan.
La lenteur du voyage est une dimension très importante pour Bouvier.
Une mesure que l’on devrait appliquer, nous aussi, au rythme de nos vies qui aujourd’hui se jouent en vitesse 2.
Son voyage est une véritable quête intérieure, une régénérescence ! Je partage pleinement la pratique qu’il en a. Partir, sans guide, juste un sac, une carte et un carnet, l’aventure n’en sera que plus surprenante !
Extrait sonore de l’émission de france inter, Le temps d’un bivouac – « Dans les pas de Nicolas Bouvier »
Sans compter la passion du voyage, je me reconnais à travers cet homme… Est-ce aussi pour d’autres raisons ?
La Suisse, la passion des couleurs étant enfant, ses vacances à Coinsins… D’ailleurs, j’aurai pu lui voler cette phrase : « Petit, je lisais des Atlas comme on lit un polar ». Le mien, avait sa place sous mon lit et chaque soir je m’envolais pour différents pays.
Comme lui, j’ai compris que j’étouffais, dans ce carcan familial, social, intellectuel et bourgeois. Je m’y sentais emprisonnée.
Le voyage m’a libéré !
Pour écouter la totalité de l’émission de france inter, « le temps d’un bivouac », vous trouverez le podcast via le lien ci-dessous :