Qu'est-ce que c'est ?
C’est une étude sur la gratification différée conduite en 1972 par le psychologue Walter Mischel de l’université Stanford. Elle montrerait que l’être humain a énormément de mal à renoncer à un petit plaisir immédiat dans le but d’une récompense plus importante plus tard.
Cette expérience nous apprend que le striatum (une structure de notre cerveau) est programmé pour survivre à court terme.
Que nous montre t-elle
face au changement climatique ?
Pourquoi n’agissons-nous pas contre le réchauffement climatique ?
Le changement climatique nous semble être un problème lointain, il ne nous touche pas encore directement ou très peu, il n’existe donc pas d’incitation pour notre striatum à agir rapidement. Cela peut expliquer en partie l’inertie actuelle de la société vis-à-vis du changement climatique.
« Aujourd’hui, le temps long est inexistant. Il ne peut pas faire concurrence à tous ces distracteurs dont nous sommes entourés », explique Sébastien Bohler.
Podcast :
"Pourquoi notre cerveau n'est pas écolo ?"
Pour aller un peu plus loin dans la compréhension de cette région du cerveau qu’est le striatum, je vous recommande vivement l’écoute de ce podcast sur France Culture, de l’Emission la Grande Table. L’invité principal est l’écrivain et scientifique, Sébastien Bohler. Il nous invite à créer d’autres modèles de reconnaissance que celui de la consommation :
« Tant que notre liberté est uniquement celle de consommer, de rouler au charbon et de polluer autant qu’on veut, c’est un esclavage. »
Surconsommation, suralimentation, addictions… Notre cerveau nous pousserait à détruire la planète au nom du plaisir immédiat. C’est la thèse que défend Sébastien Bohler dans son dernier essai : « Le bug humain. » (Robert Laffont, 2019).
Etude complémentaire : The Journal of Neuroscience
3 min pour résister à un Marshmallow, regardez l’expérience en images, ci-dessous :